Quel enfant n’a pas un jour fait des cauchemars. Parfois qui durent plusieurs nuits, plusieurs semaines, mois… Des monstres dans le placard, un fantôme sous le lit, une sorcière derrière la porte… Le cauchemar est un mauvais rêve qui survient souvent en fin de nuit.
L’enfant se réveille brutalement et se souvient parfaitement des images qui lui ont fait peur. En se rendormant, il a peur que ses images reviennent. Faire la différence entre le rêve et la réalité n’est pas chose évidente. Pour un petit, moins de trois ans, la présence d’un parent ou d’un adulte est nécessaire pour le consoler, le rassurer et l’apaiser avec des paroles compréhensives. Si elle n’est pas encore en place, il est possible d’aller choisir une petite veilleuse (qui ne doit pas éclairer le visage de l’enfant). Le mieux est tout simplement une lumière dans le couloir à la porte de la chambre de l’enfant. Attention à ne pas céder à la tentation de prendre votre petit dans votre lit ce qui est une très mauvaise habitude qui ne résoudra pas le problème.
Après quatre ans, l’enfant peut faire la différence entre le rêve et la réalité. Il est possible de parler avec lui de ses cauchemars, de lui demander de les décrire, de lui dire que tout ça n’existe pas, qu’il n’a pas à s’inquiéter. Rester près de lui, lui montrer que rien n’est caché derrière le rideau, dans le placard… faire le tour de la chambre et/ou de la maison si besoin. Le lendemain, les parents peuvent proposer de dessiner ou d’écrire les cauchemars selon l’âge que l’enfant pourra enfermer dans une boite qu’il aura décoré ou non. Une fois les cauchemars enfermés ils ont définitivement disparu. Souvent, rien que l’idée de cette solution stoppe les cauchemars récurrents.
Durant la petite enfance et l’enfance beaucoup de conseils sont proposés. Aux parents, aux familles de choisir ceux qui leur conviennent le mieux et qu’ils se sentent de mettre en place.
Bonnes fêtes et à l’année prochaine!
Anne-Solène Gatzoff, Psychologue Bordeaux
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